PHILIPPONNAT FRANÇOIS

fphilipponnat [at] hotmail.com
11, rue de l’Horloge
30120 Le Vigan
Activité(s)
Ecrivain
Genre(s)
Poésie, théâtre
Animations(s)
Rencontres
Lecture
Biographie :
François Philipponnat est né le 9 juin1949 à Paris. Il passe enfance et adolescence à Reims, en Champagne. Il y commence des études de Lettres modernes poursuivies à Strasbourg conjointement à une école de Journalisme. Entre 1970 et 1988, il est, tour à tour, journaliste, instituteur, éducateur de rue, artisan, formateur… Son nomadisme professionnel revendiqué est toujours sous-tendu par la passion de la chose artistique, et de l’écriture en particulier. Installé au Vigan, dans le Gard, il devient, en 1989, comédien et directeur artistique de la Cie L’ALBATROS en connivence avec la comédienne et photographe Nadine Cabarrot. Il est l’auteur, compositeur et metteur en scène des spectacles et performances de poésie (…théâtre/chanson) que sa compagnie propose un peu partout en France et à l’étranger - instituts français - en médiathèques, festivals, jardins, prisons, milieu scolaire… Ses créations se conjuguent à l’occasion avec celles d’autres artistes, calligraphes, typographes, musiciens, danseurs… On le retrouve aussi comme pédagogue et intervenant artistique (Education nationale, IUFM…) autour de l’écriture, le théâtre, la chanson. Eclectique et ayant définitivement rendu sa carte de toute chapelle, ses écrits s’aventurent entre recueils de textes brefs et textes-fleuves de poésie orale conçus pour la scène.
Sur le site de la compagnie Albatros, on peut retrouver un panorama de ses écrits et mises en scènes.
Bibliographie non exhaustive :
Cent remarques sur tout, tomes 3 et 4, illustration François Bouët, éd. Gros Textes, 2014 (poésie). Cent remarques sur tout, tomes 1 et 2, illustration François Bouët, éd. Gros Textes, 2011 (poésie). La dame-d’onze-heures, éd. Lucie, 2009 (poésie). Journal de la distance, photographies Nadine Cabarrot, éd. Encre et lumière, 2006 (poésie).
Extrait :
Un matin
on remet du rouge aux lèvres
Sans malveillance
on laisse glisser la bouche
de la joue
à l’autre bouche
Un cheval de bois finit de basculer
dans la lumière encore timide
- ou bien entame-t-il un galop convalescent
veillant à l’alternance de la nuit et du rire?
Il suffira de quelques verroteries
pour déplier
le recroquevillé
cambrer
le blotti
rompre le deuil
comme un étalon s’ allonge
Il faudra enfumer la vérité, pour qu’elle sorte de son trou
Travail de poème
Pour cela, on le traitera d’assassin
Mais il continuera de rôder
pour inquiéter l’évidence
Il se tiendra debout
à l’extrémité d’une langue de terre
que la sécheresse fait s’avancer toujours plus au milieu de l’eau
L’humanité perpétuera ses crimes cascher
brandissant l’innocence
depuis le sang versé
Un peu d’argile a séparé le vide du vide et nous avons vécu dans l’illusion du vase ...
François Philipponnat, 2007
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