La cuisine aveyronnaise avant le surgélateur
Le surgélateur fait son apparition au sein des familles aveyronnaises au début des années 1960 et entraîne un changement profond dans les habitudes culinaires. Il permet des périodes de conservation s'échelonnant entre quelques semaines et six mois ou même un an... Une révolution ! La cuisine pratiquée jusqu'alors appliquait des principes ancestraux ; l'autoconsommation familiale, la pratique religieuse, la solidarité et la convivialité villageoises en étaient indissociables. Daniel Crozes nous plonge dans ce monde pas si lointain où la gastronomie et les produits aveyronnais étaient déjà réputés pour leur qualité et leur diversité, où la cuisine se devait d'être consistante, où rien ne se perdait, tout était transformé, accommodé, un temps où l'on vivait de son potager, de la cueillette saisonnière, de la chasse et de la pêche, un temps où l'on fabriquait son pain, son huile, son cidre et même son vin... Il nous propose 70 recettes héritées du passé, et l'on retrouve avec plaisir la soupe au chou, le pounti, l'aligot, l'estofinade, la saucisse à l'huile, les cerises au vinaigre, la confiture de châtaigne... Il nous livre aussi les secrets des cuisinières aveyronnaises pour conserver viandes, fruits, légumes avant le surgélateur...