Elles venaient d'Orenbourg : Glafira Ziegelmann et Raïssa Kessel, étudiantes en médecine à Montpellier

Editeur(s)
Editions Chèvre feuille étoilée
Collection
0-318241
ISBN
978-2-36795-141-6
EANS
9782367951416
Date
Collation
237p. ; 15 x 21 cm ; épaisseur : 1.6 cm ; reliure : Broché

Montpellier, 1894 : deux jeunes filles russes s'inscrivent à la faculté de médecine. Exactes contemporaines de Marie Curie, elles connaîtront elles aussi un destin exceptionnel.
L'auteur rend hommage à ces deux pionnières, à qui aucun livre n'avait encore été consacré : Raïssa Lesk, la mère de Joseph Kessel, qui suit son mari dans la première colonie juive d'Argentine. Et Glafira Ziegelmann, première femme admissible à l'agrégation de médecine, interdite d'oral, car c'était une femme.
Leur point commun ? Elles venaient d'Orenbourg. Deux parcours, contrastés et révélateurs de la condition féminine au tournant du XIXe siècle, racontés avec sensibilité et érudition.
Une biographie qui se lit comme un roman.

Aujourd'hui, 16 avril 1894, c'est simple, le nom est court. Lesk. Une syllabe. Plus simple que Ziegelmann avec un e. Le prénom lui est totalement inconnu : Raïsa, un s, deux s ? Trop tard, ce sera un s. Il ne va pas raturer une nouvelle fois. Glafira Ziegelmann était née à Orenbourg, ça c'était facile, Raïsa ou Raïssa Lesk va devoir lui épeler lentement cette ville russe dont il n'a jamais entendu parler : Po no ma rev ka. Heureusement, elle parle assez bien français, comme Glafira Ziegelmann d'ailleurs. Se connaissent-elles ? Il jurerait que oui.

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